• Ce qui se passe entre nous est tout simplement magique.

    J'admire son respect. La façon qu'il a d'équilibrer toutes ces choses que je ne sais naturellement pas contrôler.

    Il est là, présent. Bien présent. Il prend soin de moi, il me réconforte sans même avoir besoin de parler.

    Il parle très peu. Enfin il ne parle pas de nous deux, comme moi il a peur de l'Avenir et à quoi bon, plus les jours passent plus je cesse de me poser des questions.

    Lorsque je suis avec Lui je n'ais plus aucun doute, il tient à moi.

    J'ai résisté à la tentation. Il ne s'est toujours rien passé de sexuel entre nous et je lui ais demandé de préserver la magie encore un peu, le temps que nous apprenions à nous connaître.

    J'ai envie que les choses se fassent naturellement. J'ai envie de prendre le temps. De ne pas reproduire toutes ces erreurs que j'ai déjà faites avec les autres hommes auparavant.

    JE NE ME PROSTITUERAIS PLUS POUR OBTENIR DE LA TENDRESSE.

    J'ai envie de stabilité, de confiance et de réciprocité. Et dans cette nouvelle Vie que j'ai choisi, celle qui ne laisse pas place à la routine car en constant changement je voudrais qu'il soit le seul élément qui reste toujours.

    Il se passe quelque chose. Quelque chose de grand. Je crois que finalement les mots sont inutiles et que j'avais raison de ne plus y croire. Tout ce qui compte ce n'est pas ce que l'on dit mais ce que l'on fait ... Lui il ne dit rien mais il a tout un tas de gestes qui ne trompent pas.

    Il est le dernier élément qui manquait à mon équilibre.

    Je suis Heureuse. Tout simplement Heureuse.


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  • ...

    Dans ses bras je suis invincible et peu m'importe si le temps est éphémère, je peux bien crever un jour si c'est pour passer le peu de temps qu'il me reste à Vivre avec Lui [...]


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  • ...

    Pour Noël je ne veux pas de cadeaux, la Vie m'a déjà apporté tout ce dont j'ai besoin.

    Tout ce que je souhaite c'est qu'elle prenne soin de tous ces Gens que j'aime.

    Joyeux Noël et n'attendez pas après le père Noël pour être heureux !


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  • Je suis parfaitement heureuse ici. J'ai établi de nouveaux repères, quelques nouveaux amis, mon boulot ma passionne, ma Vie est enfin équilibrée et l'Amour s'est enfin décidé à frapper à ma porte mais la maladie est là en moi ... Je la sent de plus en plus, les médecins ne trouvent pas, ils sont trop peu avancés et cette maladie encore peu reconnue mais moi je sais au fond de moi ... Je sais ce que j'ai. Peur qu'ils trouvent les preuves trop tard, peur que ça s'agrave ... Peur de tout perdre à cause de ça, ma Vie professionnelle et sentimentale.

    Mais je me bats pour leur prouver que j'ai raison, j'ai peur de la suite ... De tous ces examens médicaux ... De ses possibles opérations ...

    Je sais que mon docteur me ment lorsqu'il me dit " ne vous inquiétez pas, c'est sans doute une maladie bégnine " alors qu'il ne trouve pas la cause de mon mal depuis des mois.

    " est-ce que vous voulez des enfants ? " me répète t-il.

    " Non ce n'est pas dans mes projets pour l'instant. " Au fond il sait bien ce qu'il se passe mais il refuse de m'affoler. Peut-être que je n'aurais jamais d'enfant au fond. Mais si seulement ce n'était que ça ... Je vais sans doute devoir passer quelques mois à l'hôpital ...

    J'ai peur. Je sent la maladie évoluer et je ne peux rien faire d'autre que constater, les choses ne bougent pas dans le sens où je le voudrais. Les médecins Français ne sont pas assez formés et la maladie trop peu connue. Ils refusent de croire en ma douleur. Pourtant elle est là, tous les jours.

    Elle reste encore supportable sauf quand ....

    Mais je me bats, malgré ça je suis heureuse. Je m'en remets à ma bonne étoile, j'espère qu'un seul médecin aura la force de faire avancer les choses.


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  • C'est toujours quand on s'y attend moins que ça nous arrive ...

    ça faisait presque trois mois que je ne l'avais pas vu.

    J'avais été touchée par la façon qu'il avait de me regarder lorsqu'il m'hébergea à mon arrivée dans le Nord.

    Il avait sorti quelques phrases ambigues mais rien que je ne puisse prendre au sérieux ...

    Il m'avait déposé à mon nouveau boulot avec mes valises qu'il avait porté. En repartant il m'avait sérré dans ses bras, comme s'il était triste que je m'en aille déjà.

    Et pourtant j'étais si près de lui désormais.

    Depuis nous nous étions revus. Quelques petites phrases ambigues par ci par là mais rien de notable.

    Je prenais toujours ça pour de l'humour. Lundi après-midi j'étais en repos. Après avoir fait une sortie boutique avec ma future maîtresse de coeur j'arrivais chez lui avec deux heures de retard. Il ne m'en voulu pas. Il avait hâte que j'arrive.

    Ce jour là j'étais sans humeur, et surtout pas celle de séduire. Je me rendis compte pour la première fois que je venais chez lui que j'étais enfin moi.

    Je ne me retenais ni de rire ni de parler ni de bouger. Pour la première fois je ne jouais plus la petite fille timide et réservée. J'étais moi, pleine de joie avec ce petit côté babacool ... D'une sincérité implacable qu'il avait l'air de bien apprécier.

    Je jouais avec son bébé chat. Il posait son regard sur moi. " Mon chat t'apprécie beaucoup. Il ne te lâche plus ". Je mettais le petit chat au chaud sous mon pull et contre mon coeur. Je suis persuadée qu'à cet instant là il aurait aimé être à la place du petit chat. Je sentais son regard doux posé sur moi. Je me disais que c'était purement amical ... Puisqu'il ne voulais pas de moi lorsque j'étais venue en stage ...

    Et pourtant il se passait quelque chose ... Une alchimie qui n'était pas là avant ...

    Plus les minutes passaient plus il se rapprochait de moi. De taquineries en taquineries ... Ce n'était plus moi qui me collait à lui mais lui qui venait se coller à moi désormais.

    J'appréciais. Je souriais de plus en plus. Il me demanda de lui montrer ce que j'avais acheté. Il était très enthousiaste. Je fus surprise. Après tout ce n'était que des fringues de nana. Pourquoi était-il aussi joyeux à l'idée que je lui montre ?

    Je lui montrais mes choix. Il approuvait totalement. Il me fit des compliments sur ma nouvelle coupe. Sur mes chaussures. Il m'épattait.

    Il demanda si on pouvait predre une photo ensemble. Je n'aimais pas les photos mais j'acceptais. Il se colla à moi. A ce moment là je me doutais de quelque chose mais peut-être me trompais-je ...

    J'avais oublié de lui montrer mon nouveau pull ... J'allais dans sa salle de bain pour l'essayer ... Il s'avança pour rentrer aussi. Je pris ça pour une blague, je refermais la porte devant lui. Lorsque je sorti il s'approcha pour caresser mon pull. Il était tout doux. Il avait l'air d'adorer.

    Je m'éloignais vers la table, lui tournais le dos pour ranger tout ce que j'y avais mis. Soudain je le sentis dans mon dos, proche, trop proche ?

    De sa bouche il effleura ma nuque. Il me pris par la taille. Je fus surprise et lui lançais un " mais qu'est-ce que tu fais ?! ". Il se recula un peu véxé.

    Je le serrais dans mes bras mais ne pouvait l'embrasser tellement le choc émotionnel était fort. Il avait l'air navré.

    Et moi qui était persuadée de ne pas lui plaire. Je m'étais résolue à n'être qu'une amie pour lui depuis tout ce temps. Je n'ais pas l'habitude qu'on me résiste longtemps. Mais j'avais peut-être été un peu trop vite pour lui [...] Il avait eu besoin de plus de temps.

    Je ne l'embrassais pas. Nous fimes comme s'il ne s'était rien passé. Lui sur son clic-clac moi sur mon canapé devant la télévision.

    J'avais senti son regard changer sur moi, voilà quelle en était la cause. Mon téléphone sonna. Je décrochais. Je me mis dérrière son clic-clac.

    Il senti que je me rapprochais. Il espérait un geste tendre de ma part. Je le sentais. C'était comme un appel mais je voulais qu'il ne s'y attende pas.

    Je voulais que ma première caresse soit magique. Je jouais l'indifférente. Quelques minutes plus tard ma main glissa délicatement dans ses cheveux.

    Il eu un souffle de soulagement. Comme s'il attendait cet instant depuis longtemps. Ma main caressa sa joue. Sa nuque. Son menton puis sa bouche.

    Il embrassa ma main comme si j'étais une princesse.

    " Tu n'as pas mal au dos comme ça ? ", cela signifiait en son langage " approche toi de moi je voudrais pouvoir enfin t'embrasser ".

    Je voulais que la magie dure. Je restais là où j'étais. Je l'embrassais sur la joue en alternant avec de douces caresses. J'appréciais pleinement cet instant.

    Puis ma bouche embrassa la sienne. C'était d'une douceur inimaginable. Je m'avançais vers lui. Il me pris dans ses bras. Il était tard mais il inssistait pour rester encore avec moi.

    Ce moment de tendresse dura longtemps. Comme un parfait gentleman il ne m'invita pas dans son lit le premier soir.

    Je trouvais ça très bien. Très correct. Je n'avais pas envie de le quitter déjà mais me risquerais-je à rompre la magie si vite ?

    Je l'entendais d'en bas, il avait du mal à s'endormir. Plus les minutes passaient plus j'étais tentée d'aller le rejoindre. Mais était-ce raisonnable ?

    Je finis par m'endormir. 3 heures du matin je me reveillais. Impossible de me rendormir. Son chat me tenait compagnie. A travers la vitre j'observais le froid glacé s'abbattre sur Roubaix. Je m'assis sur le fauteuil à réfléchir. Allais-je le rejoindre oui ou non ? Allait-il prendre mon arrivée dans son lit pour un signal et en déduire que je voulais conclure ce soir ?

    Non. Je savais qu'il n'était pas comme ça. J'avais confiance en lui. A maintes reprises il m'avait prouvé qu'il était un homme bien.

    Je pris le risque. L'escalier en bois faisait un peu de bruit. Il ouvrit les yeux.

    " qu'est ce que tu fais là ? "

    " j'arrive pas à dormir toute seule en bas ... "

    " qu'est ce qu'il y a il te manque quelque chose en bas ? "

    " oui, toi ? Je peux venir dans ton lit ? "

    " viens ". Il changea de place pour m'en faire une meilleure et m'ouvrit la couette. Il me serra fort dans ses bras et me couvrit de baisers.

    Ses baisers n'avaient rien de quelconque. Ils étaient d'une douceur et d'une délicatesse infinie. A chaque fois que ma bouche éffleurait la sienne c'était pour lui comme une délivrance. Comme si pour la première fois de ma Vie j'avais trouvé quelqu'un qui ressentait ce même manque que moi. Il avait les mêmes réactions.

    Il ne parvenait pas à dormir, à chaque fois il se reveillait pour vérifier que je sois bien là et me couvrait de milles calins.

    Pour la première fois de ma Vie je me senti totalement appaisée en dormant près de quelqu'un. Pour la première fois de ma Vie je m'endormais paisiblement sans manque affectif.

    J'étais bien. Tout simplement bien et en confiance. Il fut sage comme une image, il ne me sauta pas dessus.

    Au matin il me pris dans ses bras durant une heure. Je l'obligeais à se lever pour aller au travail. Je restais au chaud dans son lit.

    Il ferma le store pour que la lumière du jour ne me dérange pas. Je ne lui avais rien demandé.

    Une dernière fois il m'embrassa avant de partir. Je le senti partir à contre coeur.

    En partant il glissa la clé de chez lui dans le creu de ma main. " reste encore dormir, tu glisseras la clé sous la porte en partant ? "

    J'acquiessais. Un dernier sourire et il s'en alla ...


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