• Une nuit dans ses bras ... Je m'endors ... Puis lorsque je me réveille il n'est plus là.

    Je l'appelle. Il est bien parti. Parti sans me dire aurevoir.

    Un instant je panique. Je suis triste. Triste de ne pas avoir pu lui dire aurevoir avant de le revoir la prochaine fois ... Quand ?

    Je n'ais pas encore de date.

    Pourquoi cet élan de panique ? Je sais pourtant qu'il tient à moi. Je sais pourtant qu'on se reverra. Je sais pourtant que nos Destins sont désormais liés.

    Et pourtant. J'ai eu peur [...]

    Je lui passe un coup de fil. Il me rassure. " Excuses moi, je ne voulais pas te faire de mal. " Il me demande d'aller voir sur la table de la cuisine.

    J'avance. Sur la table je trouve un mot :

    " Bonjour ma petite fée,

    Tu dormais alors je n'ai pas voulu te réveiller.

    Passes une bonne journée, pleins de câlins et de baisers voluptueux.

    Je t'embrasse fort, fort !

    Bisous

    Ton prince "

    A la fin de la lettre il a déssiné un petit coeur.

    Je crois que tout est dit. Il n'y a rien à ajouter.


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  • 12 heures de travail non stop. Des nuits de plus en plus courtes. Des siestes impossibles. De plus en plus de stress. De plus en plus de responsabilités. De plus en plus de boulot. De plus en plus.

    12 heures en n'ayant pas le droit de relâcher l'attention. 12 heures sans pause. Des conflits, des tensions.

    Il paraît que le mois de Mars est le plus difficile pour ceux qui travaillent dans ma fondation.

    Je suis épuisée. Je rame. Je cours, et plus je cours plus je perds de la vitesse.


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  • Il me regarde. Il rigole.

    " pourquoi est-ce que tu cours tout le temps ? Tu ne marches pas, tu cours. "

    Mais je continue à courrir en lui renvoyant un " je sais pas, je n'arrive plus à m'arrêter ".

    Après deux semaines de réfléxion pour trouver les causes de mon sur-dynamisme contre nature j'ai compris.

    Compris que je n'avais plus une minute à perdre. Que le temps était trop court et qu'on avait jamais le temps de faire tout ce qui était prévu et comme j'ai beaucoup de projets en même temps je cours à droite à gauche.

    Courrir après avoir vu mourrir ceux que j'aime. Ceux qui remettaient toujours le Bonheur au lendemain. Ceux qui sont morts avant de l'avoir trouvé.

    Moi je cours après le Bonheur. Je cours après la Vie. Je cours après mes projets pour les réaliser, tous.

    Je veux tout. Tout ce que je n'ais jamais eu. Tout ce que j'admire chez les autres. Je veux tout lire. Tout apprendre. Tout savoir faire.

    Je veux tout. Tout ce que j'aurais voulu avoir. Tout ce que j'aurais voulu être. Tout ce que je voudrais réaliser avant que ce putain de Destin ne reprenne le dessus sur moi un jour et ne me confronte à la fatalité.

    Je veux prendre ma revanche sur lui. Plus je cours plus je vis. Plus je vis plus je suis forte. Plus je suis forte moins il a de chances de m'anéantir à nouveau et de reprendre le dessus.


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  • ...

    Sera-t-il trop tard pour la sauver ?

    Obtenir un surssis, mais pour combien de temps ?

    A vouloir toujours éviter l'inévitable on ne fait que rapprocher ce que l'on fuit le plus.

    Je n'ose plus appeler. J'ai peur. Peur de cette réalité. Peur d'être heurtée. Peur de la fin.

    Peur de me sentir impuissante.

    Et pourtant je sais que je vais le regretter.


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  • [...] Ces autres que je protège plus que moi-même. Car ils sont des autres " moi ", c'est eux qui m'apprennent à me connaître moi-même et me permettent de me révéler. Ces autres ont envahis toute ma Vie, qui me passionnent, me donnent la rage de vivre et me réconfortent.

    Ces autres qui sont devenus mes amis, mes frères, mes enfants. Mes protégés.

    Ceux qui m'ont tout apporté. Ceux qui détiennent la vérité. La formule magique du Bonheur. De l'évolution. Ceux qui détiennent les clés de toute existance.

    Ceux qui m'ont appris à vivre en accord avec mes valeurs. Avec ma nature profonde, moi-même. Dans mes forces et mes faiblesses.

    Car avec eux toute faiblesse devient une force.

    Ces autres qui me permettent d'avancer, de voler bien plus haut que n'importe qui.

    Ces autres qui m'ont offert la profondeur et qui ont brisé tous les codes et toutes les barrières.

    Ces autres qui me rendent Humaine.

    Ces autres qui sont un trésor et pourtant bien peu de gens le savent. Mais sans eux que serions-nous ?

    Ces autres qui nous font vivre une merveilleuse aventure. Qui nous font grandir. Découvrir la Vie avec émerveillement.

    Ces autres qui nous empêchent de devenir des machines sans coeur.

    Ces autres ... Ce sont des personnes déficientes mentales. Mais ce sont des êtres humains avant tout.


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