• Comme j'aime cette sensation d'aimer,

    D'être libre d'aimer comme je l'entends.

    Cette sensation d'Aimer en étant Libre.

    Cette sensation d'Aimer sans compter,

    D'Aimer sans promesses,

    D'Aimer sans limite,

    Libre de tout donner.

    Libre, Libre et ivre de Liberté.

    La Liberté, choisir d'être Heureuse.


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  • Mon cerveau fuse, toujours éveillée, pas un brin fatiguée. En apparence.

    Comme toujours mon corps et mon esprit ne sont pas accordés.

    J'ai cette Passion dévorante qui reprend le dessus tous les soirs, où tous les soirs mon esprit se réanime.

    Le jour il se meurt, la nuit il est libéré. Pourquoi, je ne le sais pas.

    Cette soif de m'enrichir, cette soif de découvrir et de dévorer encore toujours plus de données ...

    Je me sens VIVANTE ce soir, pourtant mon corps est lui bel est bien en train de mourrir.

    Mais peu m'importe, tant que mon esprit lui continue à Vivre.


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  • Je me demande souvent jusqu'où j'irais pour me détruire, m'autodétruire.

    ça devient comme un défi, cette insassiable envie de tout contrôler.

    Jusqu'où irais-je. Sans ma folie, dans cette passion incontrôlable, ce besoin inépuisable de me faire du mal ...

    C'est comme si mon corps avait été programmé pour ça, pour que tout cela cesse j'en déduis qu'il faudrait me déprogrammer ...

    Chaque jour me semble meilleur pourtant ce n'est qu'une vague illusion parce que chaque jour je sombre un peu plus dans ma folie de l'autodestruction.

    Que me faut-il pour cesser un jour ... N'aurais-je de cesse tant que je ne serais pas parvenue à mon ultime but ?


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  • Je pensais ne plus avoir l'utilité ce blogg, ne plus avoir le temps de prendre le temps ...

    Certes, je ne prends plus tellement le temps de prendre mon temps ni de me détendre, le temps je le passe à courrir sans cesse. C'est un tord mais ces dernières semaines j'ai l'impression d'avoir fait marche arrière ... Beaucoup de pas en avant, mais beaucoup aussi en arrière ...

    Cette négligence de moi et cette maltraitance que je me suis moi-même afligée, souvent inconsciemment ou impuissamment a finie par me pousser au delà de mes limites ...

    Vous me direz que j'ai toujours voulu les franchir, avec moi ça a été toujours tout ou rien ... C'est bien ça le problème, moi et la juste mesure de la Vie ...

    Je pensais ... Que j'allais beaucoup mieux, que j'avais résolu tous mes problèmes en fuyant ... J'ai quitté mon ancienne vie, ma région et tous ces gens qui pouvaient me rappeler ma vie d'avant ... Je suis partie loin à l'autre bout de la France, le plus loin que j'ai pu pour vivre ce que j'avais vécu ...

    Je pensais que tout était résolu mais ce n'était qu'un délai temporaire, juste un répis qui n'aura duré que peu de mois avant que tout ne commence à revenir, que le shémas commence à se reproduire ... Avant que JE ne commence à reproduire le shémas ...

    Hélas je ne peux que me contenter de limiter les dégâts dont je suis la seule responsable. Je me retrouve un peu impuissante. Impuissante face à moi-même. Parce qu'aujourd'hui j'ai enfin compris que la seule chose que je cherchais à fuir c'était moi-même, hélas on ne peut passer sa vie à fuir, et encore moins à se suivre soi-même.

    Le temps a passé, j'ai beaucoup évolué positivement, mais je regresse beaucoup aussi de temps en temps ... J'alterne les périodes d'euphorie totale avec des périodes de forte démotivation et d'une envie de tout abandonner ...

    Fuir m'a aidé à me supporter un moment, à ne pas voir l'effet miroir de mon comportement sur ma famille ou peut être l'effet miroir de son comportement sur moi, je ne sais pas trop ... Peu à peu j'ai appris à comprendre l'absence de mes parents, mais je crois qu'au fond je leur en veux toujours. Ceci-dit il n'y a aucun bon ou mauvais parents, il n'y a que des perceptions que l'on se fait soi-même et la perception parfois peut-être bien érronée par rapport à la réalité ... Mais j'ai du mal à me sortir de cette perception, je ne leur fait plus de reproches, pourtant c'est toujours là, enfoui en moi et ça ne veut pas me lâcher ...

    Toujours est-il que je n'ai fait que transférer mes problèmes, bien sûr ce ne sont plus les mêmes, bien sûr ils ont moins d'ampleur mais je continue sans cesse à m'autodétruire sans pouvoir m'arrêter ...

    Ce qui a bouleversé ma vie, je sais pertinament. Je comprends maintenant l'importance du tout début début, je m'apperçois maintenant de la période où ça a peu près commencé ... Tout ça s'est un peu installé petit à petit sans prévenir ...

    J'ai 21 ans, la Vie devant moi, un boulot passionnant. Je viens d'entamer les études dont je rêvais, je suis en couple avec un homme merveilleux qui a tout quitté par Amour pour moi.

    Je m'appelle Elodie, j'ai 21 ans et je suis boulimique depuis mon adolescence. Cette semaine j'ai l'impression de rechuter dans ma période d'adolescente avec ces cours de psychanalise sur l'adolescence et les troubles du comportement alimentaires qui ont commencés ... Oui, je fais des études pour devenir aide médico-psychologique, c'est ma passion, ma raison de vivre. Enfin, je crois. Si j'avais dit le jour du concours d'entrée au jury que j'avais des troubles du comportement alimentaire je n'aurais pas été prise, et maintenant si je finis par l'avouer à ma formatrice je risquerais d'être démise de mes fonctions bien qu'elle considère les travailleurs sociaux comme humains avant tout, avec leurs propres défaillances et leurs insuffisances, j'ai bien failli me faire avoir lors de notre entretient de ce midi ...

    Je l'ai vu arriver droit dans le mille avec sa question : " et toi, lorsqu'on parle d'obésité et de troubles du comportement alimentaire ça ne te blesse pas trop ? Comment tu te sens par rapport à ça ? "

    Avant même d'avoir passé le concours je savais déjà que quelqu'un allait un jour me poser cette question et je m'y étais préparée psychologiquement. J'ai répondu de façon très détendue " si mon poids m'a posé problème un jour ça n'est plus le cas aujourd'hui, j'assume et je suis parfaitement heureuse d'être ici. Je me suis stabilisée, j'ai résolu mes problèmes et cela ne m'empêche pas d'avoir une vie sociale et affective et un travail durable ".

    Au fond je savais très bien que quelque chose là dedans était faux, mais j'ai paru sincère à ses yeux. J'aurais voulu lui dire que moi aussi je souffrais de boulimie et que j'apprenais petit à petit à vivre avec mais cela aurait été trop risqué pour moi ... J'aurais pu perdre ma formation, mon travail ... Alors j'ai menti. Pourtant je suis certaine qu'elle aurait pu m'aider et qu'elle aurait été ravie de le faire, mais j'ai été obligée de mentir pour me protéger.

    Je sens bien que depuis le début le jury a ressenti cette faille en moi, ils avaient un doute, d'ailleurs j'ai failli ne pas être prise ... Quelqu'un m'a repêché, et ce quelqu'un c'est sans doute elle ... Pourtant elle aussi depuis quelques semaines sent bien qu'il y a une grosse faille en moi, mais je ne peux rien avouer, je ne peux pas risquer de déçevoir. Je ne peux pas risquer de tout perdre. Mais j'aimerais tellement être sincère parfois ...

    Je ne sais plus très bien où j'en suis, j'ai encore failli tout plaquer il y a quelques semaines ... Je suis allée chez le médecin pour un simple mal de dos, la douleur était atroce, je ne pouvais plus tenir ... Presque plus, je me suis sentie poussée vers le cabinet du médecin ... Comme une force incontrôlable ... J'avais un besoin vital d'y aller, pourtant on ne meurt pas d'un mal de dos ... Mais cette douleur n'était qu'un symptôme physiologique ... J'avais juste besoin d'être entendue par un spécialiste en réalité, j'avais juste besoin de vider mon sac quelque part devant quelqu'un qui m'écoute sans me juger je crois ...

    Je ne sais pas pourquoi, j'ai craqué à ce moment là. A peine 60 secondes après mon entrée dans son cabinet. Jamais je n'ai rencontré un tel médecin, il a tout de suite su ce qui n'allait pas. Il a mis des mots dessus, pour la première fois quelqu'un avait tout démasqué. Ce petit cinéma qui avait trop duré ....

    Je m'appelle Elodie, j'ai 21 ans et je suis boulimique. Je crois que j'ai commencé vers 12-14 ans et ça s'est agravé au fur et à mesure des années ... J'ai eu des périodes où j'allais mieux, où je croyais être guérrie ... Mais la boulimie ne se guérrit pas, on ne peut qu'apprendre à vivre avec et à la gérer ...

    Depuis quelques jours, retranchée dans mes limites et après un arrêt maladie d'un mois sous antidépresseurs et anti-inflammatoires soporifiques j'ai compris que j'avais à nouveau besoin d'aide parce que je ne peux pas m'en sortir seule, ni me passer de suivi médico-psychologique. Ainsi j'aurais sans doute besoin d'être suivie toute ma vie ...

    J'ai besoin d'aide, encore. Je le vis un peu comme un échec, moi qui pensais que tout ça était dérrière moi, que tout était du à la crise d'adolescence et à mon ancien environnement ...

    J'ai eu beau essayer de m'en sortir, ça n'a toujours duré que quelques jours voir quelques semaines maximum et j'ai replongé ... Certains sont addicts à l'alcool, d'autres à la cigarette, aux jeux vidéo ... Moi ma drogue, c'est la nourriture. J'ai besoin de combler ce vide affectif ou cette anxiété en mangeant, parce que cela me remplit. Cela n'a qu'un effet temporaire, juste le temps de l'indigestion où j'oublie tout, mes souvenirs que je crois enfouis, mon anxiété, mes peurs ... Juste un temps où je me remplis, d'une nourriture poison qui tue mon corps et mon esprit ...

    J'essaie d'avoir un contrôle sur tout, mais justement, il m'est devenu alimentairement impossible de me contrôler et en même temps il m'est difficile d'admettre que dans la vie on ne puisse pas tout contrôler et que des tonnes de choses puissent nous tomber dessus sans qu'on y soit préparé ... Mais j'ai peur, peur de ne pas savoir de quoi sera fait demain ...

    Il paraît que la psychanalise des TCA est longue et difficile, qu'au départ on s'investit pleinement pour se désinvestir et abandonner ... Pour revenir un moment après, ou pas du tout ...

    Bientôt j'aurais mon premier rendez-vous, celui où pour la première fois de ma vie je dirais ouvertement que je suis boulimique. On dit qu'avouer est le premier pas vers la solution ...

    Je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour survivre à ces dernières semaines de torture intensive du corps et du cerveau où j'ai failli tout plaquer .. Lui, mon boulot et ma passion ... Je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour survivre à ces dernières années de ma vie où presque tout a été chaotique, à quoi j'ai bien pu me raccrocher pour tenir sans lâcher la vie ...

    Je suis fragile, un rien me met dans tous mes états ... Il en subit les conséquences et j'en suis désolée, cela le perturbe et met en danger notre couple au milieu d'autres problèmes mais il reste, il reste parce qu'il m'aime et qu'il a tout quitté pour moi.

    J'ai repris le boulot lundi avec une semaine de formation, ça me remotive beaucoup mais ça me remue aussi beaucoup.

    Je ne sais pas combien de temps va durer ma période d'euphorie mais elle me fait un bien fou après cette grosse période de remise en question. En même temps j'ai compris l'importance de prendre soin de moi et celle de m'accorder du temps pour me détendre, de prendre le temps de faire ce que j'aime ...

    Mon corps pour la première fois depuis des années a céssé de faire de la résistance, comme pour me faire comprendre que j'étais sur la bonne voie et qu'il fallait que je continue ...

    Voilà le résumé de ces dernières semaines, rien de bien réjouissant mais je n'ai pas le choix, j'irais jusqu'au bout malgré cette putain de maladie psychique qui m'handicape depuis des années. Je ne veux pas tout perdre.


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  • Après quelques mois de stress j'ai passé ce concours que j'ai obtenu.

    Je commence donc ma formation d'aide médico-psychologique fin Janvier, à Paris - en alternance avec ma fondation à Lille.

    Soulagée, c'est le mot. Et puis j'envisage de devenir externe, de ne plus vivre au foyer d'ici Septembre ... ça fera deux ans que je suis interne, je pense avoir fait mes preuves et tout le reste.

    J'ai besoin d'agrandir ma Vie sociale ici, de pouvoir voir mon homme plus souvent, d'être aux 35 heures, de voir autre chose que le boulot. D'avoir un week-end de libre de plus par moi.

    J'attends que mon contrat de professionnalisation commence et puis c'est parti .... Une nouvelle aventure, dans l'école que j'ai choisie.

    Je suis toujours avec mon homme, bientôt un an. On commence à voir sur du long terme et j'espère que tout ça tiendra malgré ce qui nous sépare. Mais la stabilité est là, c'est l'essentiel.

    Un peu de patience, encore un peu. Je ne suis pas très loin du but.


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