• Il me dit d'aller prendre l'air frais, il fait une chaleur étouffante dans sa maison.

    Nous avons dormi envirron deux heures - réveillée par un trop plein de sensualité.

    C'est étrange cette façon qu'il a de gémir lorsqu'il commence à s'endormir

    Et moi qui pensais que j'étais la seule à faire ça quand le sommeil commence à m'emporter ...

    Quand je ne contrôle plus rien ...

    Je le regardais s'endormir - Comme toujours je me moquais de lui.

    Il avait comme un besoin de s'exprimer pendant l'acte pour décompresser - Décrire chaque mouvement, chaque envie.

    Il avait peur que je sois choquée par ses mots - Il m'en fallait bien plus que ça.

    Il avait une sorte de stress en lui, je l'apprivoisais avec délicatesse.

    Notre amitié ? A quoi bon ... De toute façon nous étions allés bien au delà depuis longtemps.

    Il était loin de se douter de celle qui se cachait en moi.

    Bas les masques, sa vérité frappante m'a incité à ne plus garder mes pensées pour moi.

    J'ai décidé d'être exagéremment franche avec lui. De le taquiner encore plus. Comme il le fait avec moi.

    Il adore ça. Lorsque je lui lance d'une voix terriblement docile des " vas te faire foutre " il me sourit. Il jubile.

    Nous nous cherchons, nous nous repoussons.

    Qui aurait pu croire qu'un jour nous serions aussi proches ... Qui aurait pu croire qu'un jour nous finirions dans le même lit

    - Nous qui nous détestions tant -


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  • Comment rendre un homme accro en 30 minutes chrono ... Moi je sais ... Mais chut c'est un secret ...

    Encore une folle nuit passée ... En attente de la suite ...

    J'apprends à écouter mes envies, à laisser s'exprimer ma folie.

    J'apprends à être en accord avec moi même. Ce soir j'ai beaucoup progréssé.

    Chaque jour je prends un peu plus les devants, chaque jour je deviens un peu moins peureuse

    - Un peu plus heureuse -

    Après deux jours de passage à vide je me remets sur pattes. Pas de temps à perdre, la Vie est trop courte.

    Je compte bien profiter de mes derniers jours dans le Sud jusqu'au bout et surtout de mes dernières nuits ...

    Chaque jour j'ai de plus en plus confiance en moi ... Chaque jour j'ai de plus en plus d'assurance ...

    Juste un peu frustrée par la barrière qu'il met entre nous ... Mais rien de bien grave ...

    Je sais déjà que je vais lui manquer ... Je suis fière de moi ... Qu'est ce que ça fait du bien d'être désirée et calinée ...

    Je crois que je ne m'en lasserais jamais - En attendant une histoire plus sérieuse je continue mes folles aventures [...]


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  • Fin de week-end. Le lendemain du départ de mon motard j'ai revu Cécile. Cette fois c'était la dernière fois.

    Nous avons mangé à la cafétariat avec tous les potes - avec son homme.

    Elle devait se demander si j'allais être capable de ne pas être jalouse - d'être assez distante d'elle et de respecter sa relation avec lui.

    Malgré un peu de jalousie cachée j'ai fait comme si il ne se passait rien - comme s'il ne s'était jamais rien passé entre elle et moi

    Mais j'étais un peu irritée de les voir parler de leurs projets - le voir la serrer dans ses bras, lui caresser la main [...]

    J'ai fixée mon attention ailleurs. Nous avons tout de même passé une agréable soirée, pleine de fous rires.

    Une bonne ambiance. Elle m'a avoué partir au Canada dans un an, avec lui. J'étais un peu triste - Toute retournée.

    Comment allais-je faire pour la revoir ? C'était presque des adieux.

    L'avant dernière fois je l'ais sérrée dans mes bras, elle n'a pas compris. N'a pas réagi comme je l'aurais voulu.

    Elle est restée distante. Ce fut bref. Je voyais qu'elle était mal à l'aise. Qu'elle n'aimait pas ça.

    Ce lundi soir j'aurais aimé qu'elle me prenne d'elle même dans ses bras - mais elle ne l'a pas fait -

    Peut-être parce qu'il était là et que c'était lui qu'elle aimait - Ou peut-être bien parce qu'elle se refusait de me dire adieu.

    " Les adieux c'est pour les Gens qui savent qu'ils ne vont plus jamais se revoir. Alors ne me serres pas dans tes bras. C'est juste un aurevoir comme ça. "

    J'aurais du me réjouir de cette phrase mais au fond l'incertitude de la revoir m'en empêchait.

    J'aurais tellement voulu qu'elle m'accorde cette faveur - juste ça. Rien que ça.

    Qu'elle soit à nouveau la maîtresse que j'adore pour quelques secondes - Sans doute nos dernières secondes passées ensemble.


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  • Le tri par le vide.

    Il doit en rester le moins possible.

    ça me fait tout bizzarre de faire de la place pour quelqu'un d'autre chez moi.

    Comme l'impression que je vais être remplacée par une autre personne. Oubliée.

    Je me sent étrange. Y'à comme un malaise dans l'air

    - Celui de laisser 20 ans de ma Vie dérrière moi -

    Les jours passent de plus en plus vite. L'impression que je n'arriverais jamais à tout faire avant de partir.

    L'impression de manquer de temps. La pression du départ.

    Etrangement ce n'est pas la peur de la nouveauté qui me dérange parce que je sais que tout se passera parfaitement bien

    Mais c'est plutôt la peur que les Gens que j'aime me manquent.

    Peur de la dureté de la séparation. De ne pas être là pour eux lorsque ça n'ira pas. De ne pas les avoir près de moi lorsque j'en aurais besoin.

    Peur de me sentir coupable. Peur d'être coupable d'office. Que l'on me fasse des reproches.

    Peur de ne plus vivre tous ces moments de fous rires, ces longs repas en famille, ces sorties entre amis.

    Peur de perdre tous mes repères, mes habitudes. Peur de devenir une autre. De laisser tout ce que j'ai ici.

    J - 9 avant mon départ. J - 4 avant mon anniversaire. Pas très envie que ça se transforme en adieu. Pas trop envie de verser ma larme devant tout le monde. Et pourtant je suis touchée de cette fête qui est donnée en mon honneur. Trop touchée peut-être. Vais-je résister à toute cette émotion [...] ?


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  • Pas trop le temps d'écrire ... Pas trop la force ... Après quelques nuits de veille ... Où la pression du départ commence à se faire ressentir et où on mon inconscient commence à reprendre le dessus malgré moi.

    J'ai passé un magnifique week-end. Riche en émotions. Il est venu me chercher sur sa moto. C'était vraiment génial. ça faisait des années que je n'étais pas montée sur une moto. Et surtout pas une moto de course.

    Le vent dans les cheveux ... Sérrée contre lui. Le bruit du moteur, ce ronronnement que j'adore. Un rêve de plus exhaussé.

    Il ne m'a pas sauté dessus. Il a été délicat. Terriblement tendre. Terriblement attentionné. Patient. Un homme génial. Beaucoup de complicité. De galanterie.

    Une espèce en voix de disparition. Il avait parcouru tout ce chemin pour moi. Réservé un hôtel magnifique. J'étais loin de penser qu'il ferait ça un jour pour moi.

    - Que quelqu'un ferait ça un jour pour moi tout simplement -

    Nous nous sommes liés d'une amitié profonde. Beaucoup d'affection et d'attention.

    Il a roulé prudemment. Durant deux jours il avait ma Vie entre ses mains et il en était conscient.

    Il m'a déposé chez moi. M'a offert le casque que je portais en souvenir de notre rencontre. Ce casque qui porte l'odeur de son parfum.

    L'odeur, le souvenir de deux jours inoubliables. D'un homme adorable.

    Malgré tout plus je rencontre d'hommes plus je m'apperçois que c'est Julien que j'aime.

    Malgré tout ces liens qui se créent aucun ne ressemble à celui qu'il y a entre Julien et moi.

    Plus je rencontre d'hommes plus je me rapproche de Julien. Ils me rappellent que c'est son imperfection parfaite que j'aime.


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