• La violence ne fut pas au rendez-vous ce soir.

    Il fallait crever l'absès.

    Je retrouve enfin une famille unie.

    Je me sent un peu mieux, même si cela ne règle pas la majorité de ce qui me préoccupe.

    Un sourrire s'esquisse à nouveau sur mes lèvres.

    Je vais m'endormir le coeur un peu plus léger.

    J'avais envie d'écrire quelque chose de poëtique ce soir mais je n'y arrive pas.

    Il me faudra sans doute quelques jours pour retrouver ma nature joviale mais ça reviendra :)

    Just a smile for you ..  

    L'union fait toujours la force. Seuls nous ne sommes rien. 


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  • Ces derniers jours m'ont annéanti.

    Quelques personnes m'ont ramassé en miettes, mais jamais aucun vrai sourrire n'esquissa mon visage.

    Je suis triste, mon corps est innondé de larmes.

    J'ai beau sortir, ne pas rester seule, ne pas avoir le temps de réfléchir j'ai l'impression que le ciel s'est écroulé sur ma tête.

    Je n'ais plus qu'un sourrire effacé.

    Qu'une envie de pleurer.

    Un trop plein d'émotions sans doute.

    Plus envie de rien. Hilly est épuisée. Effondrée.

    Elle ne sait plus quoi faire pour sourrire à nouveau. 


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  • Réveillée ce matin par un énorme orage. Bien sûr j'avais rien trouvé de mieux que de laisser la fenêtre ouverte, si j'avais eu la poisse la foudre m'aurait frappé au lieu de taper sur l'arbre dans mon jardin. 

    Ensuite j'ai entendu un gros bruit d'insecte. Pas moyen de me rendormir. Attaquée par un scarabé géant à 4h30 du mat'. Quelle joie. A l'heure actuelle il se ballade dans ma chambre et je ne sais pas où il se trouve.

    Impossible de retrouver le sommeil. J'ai tourné dans tous les sens dans mon lit jusqu'au moment où j'ai compris qu'il était inutile que je lutte pour me rendormir alors j'suis descendue me préparer un plateau ptit déj'. Mes yeux pleuraient tous seuls à peine réveillée. Il fallait bien que je me console avec quelque chose.

    J'ai donc engouffré un bol de céréales bio dégeu avec deux verres de jus d'orange. J'me suis mis un DVD, devant lequel comme toujours je me suis endormie.

    J'ai dormi deux heures. A croire que la nourriture a comblé ce vide qui était en moi. ça a toujours été comme ça. C'est de là que viennent mes troubles avec la nourriture et j'sais pas trop si ça s'arrêtera un jour.

    Ensuite, en plein sommeil réparateur le téléphone a sonné. C'était ma mère. J'ai décroché " allo maman, bonneuh fête ! " m'efforçais-je de dire en simulant une voix gaie.

    " mais ma chérie c'est demain la fête des mères, c'est pas pour ça que je t'appelais "

    " ah merdeeee. Quelle conne. " et dire que je m'apprêtais à descendre en ville pour lui acheter des fleurs et lui préparer un repas surprise. Honte à moi.

    Aucun doute j'étais vraiment plus que déboussolée.

    La nouvelle qu'elle m'annonça ne me réjouis pas du tout. Les embrouilles continuaient. Décidemment, la poisse a décidé de ne plus me quitter.

    La saga de Dallas continue .. Vu les embrouilles qu'il y a eu je suis obligée de garder ma grand mère tout le week-end, parce que ma grand mère est une voleuse et que ses enfants ne veulent plus la voir.

    Sur ce je vous quitte avec plein d'espoir dans le coeur, et une ptite phrase qui m'esquisserait presque le sourire .. " Dallas, ton univers impitoyable .... " 

    Je vais avoir cette chanson tout le week-end dans la tête. Je ne sais pas qui m'a dit d'aller dormir hier et qu'aujourd'hui serait meilleur .. Je crains encore le pire pour demain [...] 


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  • L'échec a toujours un goût amer, même lorsque d'autres choix se présentent à nous.

    J'ai pris la bonne décision il y a deux jours. Il n'aurait pu en être autrement puisque le Destin m'a aidé à ne plus pouvoir revenir sur mon choix.

    J'ai échoué. Oui, moi. " Echouer ". Ce mot résonne en moi comme une insulte. Je le méprise. Je le déteste plus que tout.

    Impossible d'évaluer le degré de ma déception. J'aurais aimé avoir franchi la première moitiée de ce concours pour me dire que j'en étais capable.

    Du moins une partie de moi aurait aimé.

    L'autre partie, tiraillée par mon choix m'aurait peut-être fait revenir en arrière et peut-être aurait ce été le mauvais choix pour moi au final.

    Aujourd'hui le Destin m'a rendu service. Non pas en m'épargnant un mal immense, mais il m'a éviter d'avoir à revenir sur ce choix que j'ai eu tant de mal à faire.

    Il m'a évité d'avoir à renoncer à ce que je voulais vraiment.

    C'est mon premier échec. Un échec de taille qui a compensé toutes les autres réussites de ma Vie professionnelle. J'ai toujours été première dans tout ce que j'ai entrepris depuis que je suis née. J'ai toujours été la meilleure. Mais j'ai toujours été insatisfaite de moi.

    J'aurais voulu juste me dire que j'en étais capable. Mais je n'en suis pas encore capable. J'ai un énorme travail à faire sur moi-même avant de réussir.

    J'ai passé une journée pitoyable. Non, vraiment pire que ça. Et ça c'était avant de connaître le résultat du concours.

    Il n'y a pas un seul mot à la hauteur du cauchemard que j'ai vécu aujourd'hui.

    Trois choses énormes qui me sont tombées dessus le même jour. Bien trop pour ma petite personne.

    Voilà, le moment que j'attendais tant depuis un an est arrivé. Il a eu lieu. Je sais enfin ce que je vais devenir. Enfin.

    Le sommeil cessera-t-il de me fuir pour autant ? Ne serais-je plus en conflit avec moi même pour autant ? Je ne crois pas.

    Lorsque j'appris que j'avais échoué, un instant je tentais de retenir mes sentiments en moi. Puis elle me regarda longuement avec un regard inssistant. Un regard plein de pitié.

    ça n'était pas parti d'une mauvaise intention mais ce genre de choses m'insupporte plus que tout. Je ne veux pas qu'on me regarde avec pitié, personne ne mérite qu'on le regarde de la sorte. Quelle humiliation, quelle rabaissement. Se laisser regarder avec pitié c'est entrouvrir ses faiblesses au monde entier. Mes faiblesses elles restent en moi, je les cache, elles sont mon secret. Le secret de mes tourments interdits. Elles sont miennes et uniquement miennes. Les seules choses que je ne pourrais jamais oublier.

    En moi un sentiment de rage raisonnait. Il fallait que j'explose après l'implosion. L'implosion qui avait duré des mois et des mois. Celle qui avait ravagé mon esprit entier et meurtri mon corps.

    Des heures, des jours, des semaines, des mois entiers de torture. Un an. Et je savais enfin.

    Est-ce le goût de la défaite qui me fit pleurer, ou bien la joie de partir recommencer une vie ailleurs, ou bien celle de ne plus croiser tous ces gens qui m'ont déçu, bléssé, qui n'ont pas été capable d'être honnêtes avec moi ou qui m'ont trahi ?

    Est-ce l'échec face à moi même ou bien la peur de partir loin de ceux que j'aime encore qui me fit exploser en sanglots ?

    Je pleurrais comme je n'étais pas parvenue à pleurer depuis longtemps pour me libérer de ce lourd poids qui m'emprisonnait.

    Mon rimel coula dans mes yeux, mes yeux remplis de déception. De soulagement ? Je pleurais toutes les larmes de mon corps, mes pleurs étaient des cris.

    Mes cris étaient une délivrance. Ma délivrance.

    J'ai mal. Terriblement mal. Mais je suis heureuse. Un mal pour un bien, un bien pour un mal ?

    Voilà, le moment était enfin arrivé. Celui de la délivrance. Celui pour lequel j'avais vécu pendant un an et durant toutes les années précédentes sans doute. Le moment que j'attendais tant. Oui, ce moment là. Ce seul et unique moment pour lequel vous vivez. Ce moment pour lequel vous vous battez, celui qui vous donne la rage, la hargne, la motivation, les rêves, l'espoir. Celui qui vous pousse un peu plus chaque jour. Ce moment là. Je l'avais imaginé plus joyeux que ça. Mais non. Trop de sentiments entremêlés. Trop de stress. Trop d'attente. Trop de poids. Tout cela était bien trop pour une seule personne.

    Et même si je souffre au plus profond de mon être, je reviendrais encore plus forte dans un an ou deux.

    Il fallait passer par là. C'est tout. Je dois vivre cette expérience et je la vivrais à fond. Je repasserais ce concours plus tard et je l'obtiendrais.

    Ce n'est tout simplement pas le bon moment. Mais je suis triste quand même. Hélas la vérité me rattrape bien vite. Je ne suis pas encore prête pour entrer dans cette école.

    Voilà, c'est comme ça. J'ai comme un déchirement au coeur. Cette fois c'est officiel, je ne peux plus revenir en arrière. Je n'ais plus de choix à faire.

    Je n'ais plus le choix tout court, il s'est fait pour moi. C'est la fin d'une bien longue attente. D'une lugubre torture.

    Je n'ais plus qu'à profiter de mon été et à la rentrée je m'en vais à l'autre bout de la France reconstruire une nouvelle Vie. Une Vie qui sera vraiment la mienne.

    Je veux tout recommencer. Je veux être moi. Je veux tourner le dos à tous ces gens qui m'ont bléssé. M'éloigner de tous ces sales souvenirs.

    Prendre de la distance. Etre seule pour mieux avancer. Et cette fois plus personne ne se mettra en travers de mon chemin.

    Je plaque tout. Le souvenir de Max, Cécile, Julien, ma pseudo meilleure amie et tous ces hommes qui me hantent. Tous ces gens déçevants. 

    Désormais je suis libre. 

    Je m'en vais. Mon coeur est déchiré mais il est heureux quand même. Je sais, je sais enfin.

    Ce soir je vais me coucher avec le goût de l'échec dans la bouche. Un échec mi amer, mi sucré.

    Demain sera un autre jour. Je vous souhaite une bonne nuit.

     


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  • Cette fois je crois que j'ai décidé. 

    La décision fut un peu tardive mais tant pis.

    J'assume.

    Je lutte chaque jour contre moi même pour ne pas revenir en arrière.

    Il est évident qu'aucun choix n'est facile et encore moins celui là.

    Tout choix entraine des bonnes et des mauvaises choses.

    Mais j'ai fait ce qu'il y avait de mieux pour moi.

    Il y a des moments dans la vie où il faut savoir penser à soi et être un peu égoïste pour avancer.

    Le moment est venu.

    Je ne peux plus stagner. Il faut que j'avance.

    Je n'ais encore annoncé mon choix à pratiquement personne.

    J'attends le bon moment.

    Je lutte contre moi même pour ne pas revenir en arrière.

    C'est dur. Tellement dur de lutter contre soi même. 


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