• Jeudi 15 Juin, je rentre de vacances à Paris. Je me suis reposée, bien comme il faut. J'ai geeké, j'ai dormi, j'ai passé du temps avec Yann. Nous nous sommes disputés à quelques reprises et la soirée d'hier fut très mouvementée ... Je crois que nous étions tous les deux à bout, par la force des événements. Finalement nous nous sommes réconciliés. Je l'aime mon ptit geek à moi. Pas envie de le perdre, ni moins d'aller voir un autre connard à côté. J'ai le souvenir trop récent de toutes ces aventures passées et de toutes ces déceptions à chaque fois. Le sentiment d'avoir trouvé tout ce que je cherchais auprès de ces hommes chez Yann. Je n'ais plus besoin d'aller me réfugier dans les bras d'un autre désormais.

    Finalement j'ai réussi à convaincre le patron de ne pas décaller mes vacances, un peu égoistement mais je les méritais bien je crois ... J'avais besoin de me reposer moralement.

    Durant mon absence le foyer a eu du mal à tourner. Les personnes accueuillies ont ressenti les problèmes d'équipe et elles en subissent les conséquences. Le patron a quitté le navire qui coulait, il s'est mis en arrêt maladie total et n'est pas sorti depuis trois jours, laissant les deux nouvelles assistantes seules et livrées à elles mêmes, complétement débordées par la situation et sans aucune aide qu'elles même. Il paraît que tout est parti en c*uilles ici, mais ça ne m'étonne pas un brin.

    Donc demain, enfin si on peut dire ça ... Tout à l'heure, dans 5h je devrais assurer le boulot, faire le lever et gérer le reste. J'aurais deux nouvelles assistantes à former et puisque le patron ne veut plus sortir de sa chambre c'est moi qui vais devoir assurer le rôle de responsable. C'est dingue tout ça, et se dire qu'en s'organisant un peu mieux on aurait pu éviter toute cette agitation. Pour l'équipe qui se rentre dedans, se déchire et qui est complétement perdue, et surtout pour les personnes accueuillies ... Parce que dans tout ça, elle subissent les conséquences de notre désorganisation sans rien avoir fait pour le mériter ...

    Autant de points qui méritent d'être mis en mémoire pour que l'année prochaine cela ne se reproduise plus et qu'on puisse échapper à une prochaine crise. En espérant que si on se sert tous les coudes très fort on finisse par s'en sortir, sans tragédie si possible ...


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  • Et un jour il me tendit la main.

    Je le testais à plusieurs reprises et jamais il n'échoua à mes tests.

    Depuis ce jour là j'avais appris à lui faire confiance.

    Il me demanda de ne jamais rien lui dire qui pourrait se retourner contre moi.

    Depuis ce jour là je me sentis en sécurité.

    Où que je sois tant que j'étais à ses côtés,

    Plus personne ne pouvait m'atteindre.

    Plus rien ne pouvait me faire de mal.

    N'importe où, n'importe qui, plus personne ne pouvait me toucher

    Car avec lui j'étais en sécurité.

    Désormais je savais qu'il me protégerait.

    N'importe où, n'importe quand. J'étais enfin protégée.

    Il me rendit de plus en plus forte par son Amour.

    Désormais plus personne ne pourrait me faire de mal

    Car il était là, il veillait sur moi.


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  • Vivre au jour le jour

    Sans se soucier du lendemain

    Profiter de chaque instant, chaque geste, chaque image, chaque mot, chaque son

    Faire renaître chaque jour l'étincelle qui m'anime

    Sourire, rire, voyager, rencontrer, ETRE HEUREUSE dans ce qu'est la folie de ma Vie.

    Exprimer ma singularité, parce qu'au final, faire en sorte de me fondre dans la marge ne me va pas du tout.

    Et tout ça c'est grâce à Lui que je l'ais compris.

     


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  • Celui qui ne s'impose pas se fait marcher dessus par les autres.

    Je crois que j'ai fait un grand pas cette semaine.

    Et le fait d'ouvrir ma gueule nous a apporté une solution.

    Grand ruch au boulot. Nous sommes tous au bout du rouleau. Il était temps que nous ayons du renfort.

    Soulagée. Nous allons enfin pouvoir sortir la tête de l'eau et pouvoir regagner temporairement un peu de calme.


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  • Au bout de 10 mois je commence à comprendre que cet homme qui me fait tant peur ne me veut pas de mal, il cherche juste à garder la tête hors de l'eau et son mécanisme n'étant plus assez solide pour contenir le poids de toute sa Vie l'oblige à se reposer totalement sur nous et à être agressif envers les autres.

    Comment ne pourrais-je pas comprendre ça, moi qui suis agressive avec les miens à chaque fois que je retourne sur le lieu de mon ancienne Vie ?

    Avec nous finissons par nous trouver des points communs, nos peurs, notre usure, notre manque de temps, notre dévotion totale à cette fondation pour laquelle nous travaillons. Et tout cela malgré nos deux personnalités totalement opposées. Quel être peut-il prétendre n'avoir aucun point commun avec un autre ? Aucun, je le pense bien. Il faut chercher profondément et tenter de se mettre à la place des autres pour comprendre quel est le mal qui les fait se comporter ainsi avec nous.

    Peu à peu je comprends et le fait d'être tombée, pas tout à fait par hasard sur une lettre qu'il avait écrire à ses parents un jour m'a aidé à mieux le comprendre. Comprendre qui il est, la raison de son comportement, son histoire et ses tourments.

    A avancer un peu plus vers l'acceptance de nos différences, pardonner. Mieux tolérer ses sautes d'humeur.

    Je pense souvent à cette lettre que j'ai trouvé. Je me dis souvent qu'il a raté la seule opportunité qu'il avait eu d'être heureux dans sa Vie un jour ... Je me demande souvent qu'est ce qu'aurait été sa Vie s'il avait fait le choix de partir en Colombie ... Qui était cette fameuse Isabelle dont il avait cité le nom. A quoi ressemblait-elle. Comment leur histoire s'est-elle finie tragiquement, mais cela ne me ragarde pas, c'est mon patron.

    Toujours est-il que son esprit tourmenté a pris le dessus sur lui et qu'il n'est plus apte à travailler. Que tout le dépasse et qu'il ne parvient plus rien à contrôler, il est là, il erre dans le foyer mais il est absent. Silencieux, impatient. Aspiré dans les profondes abîmes de ses tourments.

    J'aimerais pouvoir l'aider. Le secouer un peu, lui dire qu'il faut choisir maintenant et trouver une solution tant qu'il en est encore temps. Mais ce n'est pas mon rôle. Je ne peux pas.

    Ce matin j'ai décidé de m'adresser au patron supérieur pour l'aider un peu, en tout anonymat. J'espère avoir bien fait d'ouvrir ma gueule. Je ne voudrais pas que ça lui retombe dessus, ni sur moi d'ailleurs. Je veux juste qu'on l'aide à faire un choix pour qu'il aille mieux et que ce foyer retrouve la quiétude de ses beaux jours.

    Que nous puissions travailler dans de meilleures conditions. Que la fondation se décide à nous envoyer un peu de renfort pour que nous puissions garder la tête hors de l'eau. Juste ça. Je n'ais fait que mon devoir après tout ? Enfin, je l'espère.

    J'ai parfois un peu l'impression d'être dans un navire qui coule, et d'être seule capitaine à bord, une capitaine improvisée puisque le vrai capitaine a lâché la direction du navire en me laissant toutes les responsabilités sur le dos. Mais je suis forte et je tiens à prouver ce que je vaux. Je tiendrais bon. Un capitaine ne quitte pas un bateau qui coule en y laissant des passagers.


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