• Comme ces derniers mois il me semble que je refais une crise ... La fièvre, les convultions, les tremblements et tout le reste ... Je laisse toujours ma santé trainer, les RDV médicaux ...

    Mon corps est HS, alors que je fais 16h sur 24 au boulot et que je suis en déplacement ... Je tourne en rond, j'évite les RDV médicaux face à tous ces examens qui n'ont rien donné et ce traitement ... La maladie est revenue, je crois bien que ce n'était pas la bonne qu'on avait traité ou j'en avais plusieurs ...

    Je travaille dans un foyer au bord de la mer, le cadre est magnifique. Je reprends goût au boulot malgré le rythme acharné. Je bosse avec de nouveaux résidents, une nouvelle responsable, une nouvelle équipe. ça me fait du bien.

    Je m'habitue aux cris de G., aux habitudes et la particularité de chacun. A leur handicap, plutôt lourds ... Je crois que je préfère ce contact là en fait ...

    Je me demande comment je vais bien pouvoir démménager mes affaires du foyer ou j'étais et dire au revoir aux résidents. Et quand je vais bien pouvoir le faire ... Je me pose des questions sur mon concours ...

    Les gens sont bizarres ici, j'ai l'impression d'être dans une civilisation reculée ...


    votre commentaire
  • On l'a sauvée. On lui a ouvert la porte chez nous pendant des années. On lui a trouvé du travail. Des amis, nous sommes même devenus sa famille pour remplacer celle qui lui avait fait du mal.

    On l'a couverte de cadeaux, d'amour. On lui a offerte une Vie stable, mais cela n'a pas suffit. Comment cacher notre déception ? Comment cacher notre dégoût ? Comment ne pas réagir face à cette trahison. De celle en qui l'on croyait, de celle que l'on considérait comme un membre de notre propre famille.

    Comment lui pardonner la peine qu'elle lui a fait ? Celle qu'elle nous a fait à nous aussi ?

    Comment oublier ces engagements rompus, ces projets qui ne se réaliseront jamais.

    Peut-être s'en mordra-t-elle les doigts. Je crois que dans l'histoire c'est elle qui perdra le plus. Peut-être que c'était le Destin. Peut-être qu'il fallait ça pour que les choses bougent.

    Mais comment pardonner une chose aussi douloureuse et aussi immorale ? Je ne sais pas si nous y parviendrons un jour [...]


    1 commentaire
  • Un seul endroit sur la terre, un homme qui passe avec un crane rasé ... J'ai l'impression parfois de le croiser à nouveau ... C'est horrible ...

    Ce tiraillement dans mon coeur, ce mal qu'il m'avait fait, ce souvenir qui ne veut pas s'en aller ...

    Trois lettres s'enchainent sur mon écran parfois, mon coeur plein de colère s'empresse alors de vérifier qu'il n'existe plus.

    Que j'ai éffacé tout ce que je pouvais effacer de lui, qu'il n'existe plus et qu'il ne pourra plus jamais me faire de mal.

    Il a disparu. J'en suis presque réconfortée. Il a disparu de ma Vie, parce que j'ai choisi de l'effacer.

    J'ai quitté le Sud. J'ai effacé toutes ses photos, son adresse, son numéro. Il n'existe plus, je l'ais rayé de ma Vie.

    Pourtant il me fait toujours du mal, et j'ai du mal à oublier tout ça ....

    POurtant cette histoire est passée depuis un an déjà. Un an. C'était là, à cette période même. Celle qui s'est terminée fin Juillet.

    Espèce d'enfoiré. Un an après mon coeur ne s'en remet toujours pas. Je n'ais plus d'amour, mais ma haine reste toujours là.

    Elle ne m'a jamais quittée en un an.


    votre commentaire
  • ça me rappelle des souvenirs, des souvenirs qu'il faut que j'oublie ... Cette peur qu'il m'abandonne, qu'il aille voir ailleurs, qu'il m'oublie ... Qu'il parte avec mieux que moi ...

    Je suis un peu triste, pourtant je sais très bien qu'il me rappelera demain ... Mais c'est comme ça, il ne faut pas retomber dans le passé.


    votre commentaire
  • Alors que je me posais la question de savoir si j'allais rester, s'ils ne me prenaient pas pour une idiote et me jeter à la fin de ces deux ans, alors que je commençais à chercher un autre employeur qui veuille bien financer ma formation, ce soir la nouvelle est tombée.

    Aux vues de l'évolution, du chemin parcouru depuis Septembre et de mon acharnement au boulot, ma fondation a décidé ce matin de financer ma formation.

    Cela faisait des mois que j'attendais la réponse. J'ose à peine y croire. Tout ce qu'elle m'a dit. J'arrive à peine à croire que je suis arrivée à les convaincre, que c'est moi qui ais été capable de faire tout ça. Que c'est moi qui en suis arrivée là, toute seule, en volant de mes propres ailes.

    Me dire enfin que je suis capable de réussir quelque chose dans ma Vie. Me dire que j'en ais la force. La force de m'imposer et de gagner. La force d'être une gagnante. C'est moi, enfin moi.

    Et me dirent que tous ces sacrifices paient, que tous ces efforts aussi. Me dire que je ne me suis pas trompée de chemin, que je sais enfin où je vais et comment je vais faire pour y arriver. Ce soir j'ai des larmes de joies, j'ai du mal à contenir mes émotions mais je suis heureuse. Plus heureuse que jamais.

    Il va maintenant falloir travailler dur pour avoir une place dans une école et réussir les concours. Me voilà partie pour une nouvelle aventure, très bientôt.

    Plus motivée et plus acharnée que jamais. Je veux ma place, je veux mon diplôme et rien ne pourra se mettre en travers de ma route.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique